Avis sur le livre : Je n'invente rien
Martin Veyron aime ses contemporains. Tellement que, depuis plus de trente ans, il n’a de cesse de les croquer dans toutes les situations. Au bureau, dans l’ascenseur, chez le médecin, avec leurs chers bambins, le smartphone à la main ou dans l’intimité la plus crue, avant de passer à l’acte ou lorsque la messe est dite et que « post coitum animal triste »… Le dessinateur a surtout l’art du dialogue cinglant, de la réplique qui tue. Parus dans les pages du Point et du Nouvel Obs entre 2001 et 2016, ses dessins brossent une fresque décapante de l’ultra moderne « boboïtude » et n’ont pas pris la moindre ride.
Source : Télérama