Pour une Poignée de Nanars
Non, les nanars n'ont rien à voir avec les anars. D'après d'éminents spécialistes, le mot viendrait du redoublement de la deuxième syllabe du mot argotique panard, issu de panet : chiffon, loque. Nanar désignait une vieillerie sans valeur. L'origine du mot n'a toutefois que peu d'importance : aujourd'hui, pour tous les cinéphiles, un nanar, c'est un mauvais film. Pour tous ? Non : pas pour Michel Pagel. Dans cet ouvrage, il se fend de chroniques inénarrables, tirées de la défunte liste de diffusion nanar, et ayant pour ambition de donner envie de voir des films dont pas un n'a été critiqué dans Télérama. Ces chroniques ont été retravaillées en profondeur pour les rendre lisibles à qui n'a pas eu la chance de les recevoir à l'époque dans sa boîte aux lettres, tout en conservant leur principale qualité : la spontanéité.