Encre brune
Un thriller INÉDIT de Philippe Bouin qui sonne comme un adieu au roman noir de noir. Sa plume s’oriente désormais vers d’autres horizons. Pour cet adieu, Philippe Bouin s’inspire d’un milieu qu’il connaît bien : celui des auteurs de polars. D’aucuns seront tentés de mettre des noms sur ses personnages. Libre à eux. Philippe Bouin se défend d’avoir caricaturé ses ami(e)s. En revanche, il ne se cache pas d’ouvrir aux lecteurs les coulisses de leur communauté. Une première. En résulte un thriller qui ne cesse de rebondir jusqu’à l’ultime virgule. Paris. Octobre. Face au 36. Trois polardeux restent en lice pour le prix Encre Rouge. Les habitués parient sur deux valeurs sûres. A contrario, ils vomissent le roman de Nina Guez, une jeune auteure au charme céleste, cataloguée facho, surnommée Encre Brune. En retrait, un juré s’apprête à l’humilier. Mais Nina remporte le prix et le juré est retrouvé égorgé, la couverture de son livre plantée dans sa bouche. Le buzz fonctionne aussitôt. Le roman de Nina devient un best-seller. Elle flirte avec la gloire tandis que les puristes du polar, fous furieux, la traînent en vain dans la boue. Les plus virulents sont tués dans des conditions identiques. Nina flirte aussi avec le commandant Pauphilet, chargé de l’enquête. Qui est la jeune geek enfermée dans une chambre noire ? Qui est le monstre qui hante le cimetière d’un village ? Pourquoi Pierre Merlaud, détective assassiné, surveillait-il Nina ? Et que dissimule la mort de ses parents ? En traversant le monde à part de l’édition, des salons, de la télé, Pauphilet découvrira la vérité… Du moins le croira-t-il.