Adios Schéhérazade
Pour écrire un livre porno par mois, il faut avoir une sacrée plume et une imagination érotique pour le moins débridée. Edwin Topliss ne manque ni de l'une ni de l'autre, jusqu'au jour où ses fantasmes tombent en panne de luxure. Tout ce qu'il parvient à écrire, ce sont quinze pages quotidiennes et besogneuses qui se transforment peu à peu en un règlement de comptes avec lui-même, l'amour, son métier, son existence minable. Dans un délire grandiose, et alors qu'on l'accuse d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Edwin Topliss descend en chute libre dans les profondeurs d'une introspection cocasse et hilarante. Adios Schéhérazade est un des romans les plus drôles et les plus astucieux d'un des grands du polar américain.