Ce qui fait la Grèce, tome 1 : D'Homère à Héraclite

Disparu en 1997, le philosophe Cornélius Castoriadis a laissé une oeuvre posthume considérable dont Le Seuil poursuit la publication à raison d'un volume tous les dix-huit mois. L'audience et l'influence considérable de Castoriadis ne cesse en effet de s'étendre depuis la mort de ce dernier. Son oeuvre posthume est principalement constituée des séminaires dirigés dans les années 1980-90 par le philosophe à l'École pratique des hautes études en sciences sociales. Cette publication avait néanmoins été préparée et organisée par Castoriadis, de son vivant. Elle s'organise autour d'une réflexion sur «La Création humaine». Ce qui fait la Grèce. — qui comptera deux volumes — est le deuxième volet de cette grande oeuvre philosophique, fruit de toute une vie de travail.
La suite, attendue, des séminaires de Cornélius Castoriadis à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.
Philosophe de renomée internationale, Cornélius Castoriadis a joué, en France et aux côtés de Claude Lefort, un rôle considérable dans l'élaboration d'une cririque de gauche du totalitarisme stalinien. Notamment à travers le groupe — et la revue — Socialisme ou Barbarie (1949-1965), groupe très influent dans les années 1950. Arrivé een France en 1945 après des études de philosophie, d'économie et de droit à Athènes, Castoriadis est apparu comme une personnalité atypique dans la vie intellectuelle française. Philosophe mais aussi psychanalyste, directeur d'études à l'EHESS, il est l'auteur d'une oeuvre considérable. On citera, parmi les titres fondateurs : L'Institution imaginaire de la société (Seuil, 1975) et la série des six volumes — dont un posthume — regroupés sous le titre Les Carrefours du labyrinthe (Seuil, 1979-1999).