Le Principe de Fredelle
C’est une femme qui a perdu son mari dans des conditions mystérieuses.
C’est une femme qui vit dans une maison vide, seule (mais est-ce bien sûr ?).
C’est une femme qui se passionne pour le cas d’un jeune garçon surdoué.
C’est une femme qui a une aventure avec son banquier.
C’est une femme qui devrait se méfier de son père.
Elle s’appelle Frédelle. Elle pense que « tous les enfants sont fous ».
Les adultes, eux, seraient plutôt pervers. Enfin… certains adultes.
Dans ce roman dense et foisonnant, proche par son inspiration d’ Un secret sans importance (Prix Livre Inter 1996), Agnès Desarthe renoue avec ses interrogations fondamentales. On pense à Cynthia Ozick, la « Flannery O’Connor juive » (Edmund White), à son goût pour l’intelligence et les métaphores, et à sa capacité d’indignation.
Frédelle a perdu son mari dans des conditions qui restent mystérieuses. Elle vit désormais seule dans une grande maison, n'en occupant qu'une partie. Psychologue scolaire, elle va se passionner pour un enfant surdoué, Irwin. Mais Frédelle ne se méfie pas assez des hommes…