La Mort de la phalène
Dix-huit des trente nouvelles que comprend ce volume figuraient dans La Maison hantée, recueil aujourd’hui totalement épuisé.
Le présent ouvrage offre dans une séquence ordonnée – que justifie dans sa préface Sylvère Lotringer – des textes jusque-là dispersés dans trois ouvrages posthumes et d’autres encore, parus dans des revues ou des journaux.
L’Art du roman constituait une approche théorique de la recherche de Virginia Woolf. Ce recueil, qui lui fait pendant, pose les premiers jalons du « roman de l’avenir ». Par ses hardiesses et par ses délires, par ses étonnantes réussites et ses errements, il ne se place pas en marge d’un itinéraire désormais refermé sur lui-même. Il le commente, le condense et le projette au cœur même de la controverse romanesque. Par là, il est indispensable à la connaissance d’une œuvre qui se place au carrefour de l’espace et du temps.