Petit traité de désinvolture
Ainsi que les présente son auteur, voici des petites chroniques dilettantes et disparates où il est question du temps et de la vitesse, des îles et de la désinvolture, du sport et de la mélancolie… mais aussi des chats, des tortues et des chinois.
Il y a du Jean Grenier chez Grozdanovitch, le Jean Grenier des îles et du chat Mouloud qui porterait, en fin lettré, un regard mi-tendre, mi-ironique sur les menus travers de notre temps et de nos contemporains. En fin lettré car le lecteur est autant invité en ami dans l'oeuvre d'un Powys, d'un Stevenson, d'un Léautaud, d'un Nietzsche (…) qu'il lui est donné de suer sur les terrains de tennis comme de s'adonner à l'épicurisme le plus solaire en Méditerranée.
Denis Grozdanovitch, "jeune" auteur quinquagénaire de la maturité, est peut-être lui-même dilettante puisqu'il réunit aujourd'hui un recueil de textes qu'il a écrits tout au long de sa vie. A moins que sa passion pour le tennis (il est champion de France junior en 1963) et pour le jeu de Paume (qui lui fait parcourir le monde) ne lui ait fait oublié de rassembler ses papiers.