Le Vagabond de Holmby Park
Un soir dans Holmby Park, un vagabond pense assister au meurtre de sa soeur Franckie, disparue depuis longtemps. Comme personne ne semble le prendre au sérieux, il décide de mener l'enquête seul. Cette hypothèse un peu folle sera pour lui avérée lorsque quelques jours plus tard les membres d’un gang, dit des Verrouilleurs, se sont mis à le suivre dans l’espoir de lui faire la peau : en tant que témoin de ces violences, il doit bien sûr être éliminé. Telles sont les prémisses d’un livre qui, au début au moins, fait songer au Billy Straight de Jonathan Kellerman. Là aussi, le témoin éminemment vulnérable d’un crime sera d’un bout à l’autre du livre poursuivi par un gang attaché à sa perte. Mais le thème est traité d’une manière très différente par Lieberman. Ici, c’est de folie qu’il est question. De folie, d’illusions et de jeux de miroirs qui rappellent le Tueur et son ombre. L’ouvrage fait alterner deux styles de narration qui se renvoient : la narration classique à la 3ème personne et le monologue lancinant de ce vagabond auquel on s’attache malgré ses doutes incessants. Sur le thème du témoin que les auteurs d’un crime doivent absolument supprimer, Herbert Lieberman reprend un de ses thèmes favoris : la vulnérabilité des gens sans pouvoir. Un soir dans Holmby Park, un vagabond pense assister au meurtre de sa soeur Franckie, disparue depuis longtemps. Comme personne ne semble le prendre au sérieux, il décide de mener l'enquête seul. Ou comment à force de ténacité et de raisonnements apparemment sans logique un vagabond simple d’esprit viendra à bout d’une bande de dangereux criminels.