Les Jardins de la mort
Comment, le premier pour résoudre un des rares meurtres qu'il n'a pu élucider, le second, pour éviter que l'assassin ne s'en prenne à son fils et le troisième, pour montrer aux deux autres le flic qu'il fut jadis, trois hommes que la vie a séparés se retrouvent à enquêter sur un assassinat aussi horrible qu'en apparence inexplicable.
1985. Washington. Un troisième enfant est retrouvé dans un jardin ouvrier de Washington, tué d'une balle dans la tête. Le « Tueur au Palindrome » a encore frappé.
Le Sergent T.C. Cook, un Noir réputé pour son taux élevé d'élucidation des meurtres, Gus Ramone, un jeune flic blasé mais droit, et son collègue Dan Holiday, idéaliste accro aux filles et à l'alcool, se lancent dans une enquête qui malheureusement échouera.
2005. Washington. Un jeune ado, ASA, est retrouvé mort dans un jardin de Washington, tué d'une balle dans la tête.
Le Tueur au Palindrome aurait-il à nouveau sévi ? Pour des raisons différentes, Ramone, Cook et Holiday sont bien décidés à faire la lumière sur cette affaire : Cook entend élucider un des rares meurtres qu'il n'a pu résoudre, Ramone, retrouver l'assassin avant qu'il ne s'en prenne à son fils qui était un ami d'Asa et Holiday, montrer à ses anciens collègues l'officier de police qu'il fut jadis.
Pendant ce temps-là, un jeune délinquant, Romeo Brock, interfère dans un deal de drogue et dérobe l'argent avant de s'enfuir avec la petite amie du trafiquant...
Un grand cru Pelecanos qui innove en s'attaquant au roman dit de « procédure policière », dans lequel Connelly est passé maître. L'enquête permet à l'auteur de brosser le portrait d'une Washington qui ne cesse d'évoluer, géographiquement et socialement. Pelecanos aborde certains sujets auxquels il n'avait pas touchés : l'homosexualité, les erreurs policières et la mixité raciale. Tout cela sur fond d'une pop culture des années 80 comme toujours parfaitement décrite par un auteur qui en a visiblement gardé une grande nostalgie. Et encore une fois, le style est impeccable.