Sans douceur excessive
Comme l'écrit Stephen King: " Lee Child satisfait le plus doux et éternel fantasme de l'homme : errer à travers le monde et donner un coup de main quand le besoin s'en fait sentir... Avec un Beretta, une lampe à souder ou une mitraillette, pourquoi pas ? L'usage de la grenade est facultatif". L'humour (anglais) est toujours de rigueur. Assis à la terrasse d'un café de New York, l'invincible et ancien flic de la police militaire américaine Jack Reacher regarde un type traverser la rue, monter dans une Mercedes et disparaître. Jusque-là rien que de bien banal sauf que le coffre de la voiture contient un million de dollars de rançon. Edward Lane, l'homme qui l'a versée, est prêt à payer la même somme à celui qui l'aidera à retrouver sa femme et sa fille kidnappées et, à cet effet, contacte Reacher. Qui accepte la mission : il est toujours prêt à donner un coup de main en cas de besoin et il n'y a pas meilleur que lui dans ce genre de travail. Mais, bien sûr, cette fois, l'affaire n'est pas simple et à force d'étudier Lane et de se renseigner sur ce qui a bien pu déclencher ce kidnapping, Reacher comprend peu à peu que les apparences sont trompeuses. Lane dirige une milice privée engagée dans des coups tordus et, plus grave, lui cache certaines choses inavouables qui risquent de faire capoter sa mission. Mais trop tard, Reacher a donné sa parole et devra aller jusqu'au bout, au risque d'y perdre la vie. Ce qui a commencé à New York se conclura de manière parfaitement apocalyptique dans une campagne anglaise très joliment endormie. Et, bien sûr, Reacher triomphera. 10ème livraison d'une série dont les ouvrages sont régulièrement numéro 1 aux best sellers des plus grands journaux américains. Humour noir, écriture sèche, beaucoup d'action et suspense garanti.