Les Heures secrètes
Pierre a été libraire. Il est à la retraite, se sent vieux, rumine les occasions manquées de sa vie. Son épouse est morte brutalement dans des circonstances dont il se sent coupable. Son fils vit aux U.S.A. Ils communiquent par mail. Il ne voit jamais son petit-fils qui ne parle même pas français. Sa fille voudrait le prendre en main, mais ses intrusions l’embêtent.Il y a une personne qui sauve Pierre de ses ronchonnements d’homme vieillissant : c’est Léa, sa belle-mère. Elle a 90 ans et vit dans sa maison de repos en province. Il va lui rendre visite en moto.
Léa a gardé sa grâce féminine. Elle est drôle, dit tout haut, avec provocation, ce que d’ordinaire on ne dit pas. Pierre est tombé amoureux d’elle quand il avait 16 ans. Il était le meilleur ami de son fils, et il a fini par épouser sa fille.Le roman met en scène les relations entre Pierre et Léa, la découverte progressive et l’aveu, finalement, de leur amour. Car Léa aussi a aimé Pierre quand elle était encore jeune et lui un adolescent. Cette passion réprimée qui s’avoue trop tard est bouleversante.
Parallèlement, Pierre, que Léa incite sinon à refaire sa vie, du moins à la continuer (" Secouez-vous, mon p’tit ") fait la connaissance d’une voisine de 35 ans, divorcée avec un petit garçon et, ragaillardi par les leçons de Léa, accepte cette possibilité d’un second amour.