Le Passager d'Istanbul
Istanbul, hiver 1945. Officiellement, Leon Bauer travaille pour une société américaine importatrice de tabac. Pendant la guerre, il a rendu au Numéro Deux de l’ambassade quelques services discrets, sans jamais se prendre vraiment pour un agent secret. Le conflit terminé et les opérations clandestines des États-Unis touchant à leur fin, Leon accepte une dernière mission : récupérer au port un passager roumain détenteur d'importants secrets russes et le conduire en lieu sûr. La livraison ne se déroule pas comme prévu. Contraint de fuir après avoir abattu un homme, Leon se retrouve piégé avec son « colis », soupçonné d’avoir massacré des Juifs pour le compte des nazis. Les Russes et la police politique turque se lancent à leurs trousses, également impitoyables.
Dès lors, la gamme des doubles jeux, trahisons dramatiques et poursuites échevelées se déploie, dans un climat d'ambiguïté morale et de nostalgie intemporelle. Devenu espion pour de bon, Leon Bauer découvre qu’il est possible de mentir tout en disant la vérité, et que la loyauté peut avoir plusieurs faces.