Épilogue meurtrier
Au début du récit, Katérina, la fille du commissaire Charitos connue pour son action en faveur des immigrés, se fait tabasser par des nervis de l'Aube dorée. Parallèlement, à Athènes, un certain nombre d'assassinats se succèdent. Ici les victimes sont des gens simples à qui on n'a, à première vue, rien à reprocher, contrairement aux épisodes précédents où il s'agissait de notables : banquiers, riches évadés fiscaux, anciens militants de gauche installés au pouvoir.
Les cinq victimes sont toutes abattues par la même arme, le Smith & Wesson en usage dans l'armée grecque après guerre. Les meurtres sont revendiqués par "Les Grecs des années 50". Le commissaire a fort à faire : d'une part pourchasser les néo-nazis de l'Aube dorée, les empêcher de perpétrer leurs sinistres exploits, et retrouver les agresseurs de sa fille. D'autre part, il n'aura de cesse d'enquêter et de remonter la piste complexe jusqu'aux "Grecs des années 50".