La Cuisinière et le mangeur d'hommes. Essai sur l'Etat, le marxisme, les camps de concentration
« Un heureux pamphlet philosophique et politique. Un des livres qui m'ont le plus poursuivi., incité à réfléchir, inventorier, retourner aux sources, relire Soljenitsyne, Lénine et Marx, réinterpréter la réalité. » Jean Daniel, Le Nouvel Observateur « La cuisinière, c'est celle que Lénine conviait dans une apostrophe célèbre à la direction des affaires soviétiques. Le mangeur d'hommes ? N'importe quel chef de camp, garde-chiourme, membre du bureau politique ou du comité central, fonctionnaire d'autorité ou non, profiteur du nouveau système, ou l'idéologue qui les couvre. Ou encore le cannibale suprême, l'État. Leur réunion : une grenade que l'on commence à se passer de main en main. » Paul Gillet, Le Monde « André Glucksmann nous fait voir non seulement la réalité de la République «socialiste», mais aussi le Goulag qui est dans nos cervelles, cet établissement «éducatif» où nous avons «mis au pas» et «redressé» nos contradictions et nos déviances. » Robert Maggiori, Libération « Comment en sommes-nous venus à supporter le plus gros mensonge du siècle et les plus grands camps de l'histoire jusqu'à voir en l'URSS le socialisme à quelques erreurs près ? » J.-P. R., Actuel « C'est féroce parce que totalement irrespectueux, mais bienveillant. Glucksmann a cette intelligence si rare de ne pas prendre Marx pour le marxisme et d'écouter en Gramsci un jeune intellectuel qui cherche et non un pape dudit marxisme. Oui, c'est féroce, mais pour le marxisme, pour l'isme. » Pierre Daix, Le Quotidien de Paris « L'espérance véritable semble se réveiller dans les cris. Le cri de Glucksmann a récusé le ronron marxiste agonisant. » Maurice Clavel, France-Culture