Les mains du Che
Au début des années 1980, sur les bords du lac Maracaibo, un enfant de pêcheurs, Jaurès Pakuto, Indien barí, rêve de devenir photographe. Son ami chilien, l'étrange don Virgilio, chasseur d'éclairs, lui a prédit un destin à la Robert Capa. De l'autre côté de l'Atlantique, en France, Hector Mendez, jeune journaliste d'origine espagnole, reçoit un beau jour une lettre de son père. Ce père qu'il n'a jamais connu lui révèle un secret : espion du KGB, il fut chargé par Moscou, au début des années 1960, de surveiller Ernesto Guevara, et cela jusqu'à l'annonce de sa mort le 9 octobre 1967. Selon lui, le « Che » serait toujours vivant. Vingt ans après son exécution dans le village de La Higuera, en Bolivie. Absurde ? Sans doute. Mais il y a tout de même ce mystère des mains coupés. Ces mains du « Che » qui ont disparu.
Ce thriller politique plonge dans la noirceur des réseaux d'espionnage de la guerre froide depuis l'Empire soviétique jusqu'en Amérique du Sud, à travers le destin des deux personnages candides, parachutés au coeur d'une énigme qui les dépasse. C'est aussi un voyage initiatique qui conduit nos héros de l'Altiplano bolivien jusqu'aux Pyrénées basques, une visite imaginaire de la mémoire du « Che », Christ rouge, Don Quichotte marxiste, apôtre fumeur de Havane. Voici le roman d'une des plus grandes énigmes du XXe siècle, celle de la mort d'Ernesto Guevara, dit « Le Che », par l'un des meilleurs connaisseurs français de la saga cubaine, journaliste, biographe internationalement reconnu de Fidel Castro.