Pour un féminisme universel
Alors que le féminisme est plus que jamais nécessaire, il est malmené de toutes parts. D'un côté, des pseudo-radicalités instruisent le procès d'un " féminisme blanc " qui irait d'Olympe de Gouges à aujourd'hui. De l'autre, une mouvance de droite et d'extrême droite instrumentalise le féminisme dans une perspective identitaire, nationaliste et raciste. Face à ces entreprises de brouillage et de régression, il est urgent de réaffirmer la valeur de l'émancipation et de plaider pour un féminisme universel, concret et pluriel. Ni décolonial ni occidental, le féminisme se construit sans cesse, dans les luttes et la solidarité des combats quotidiens.
Militante féministe, Martine Storti a été professeure de philosophie, journaliste et inspectrice générale de l'Éducation nationale