La dernière nuit blanche
Cela fait un an qu’Anna Pavesi a tout plaqué à Turin son travail de psychologue et son mari pour refaire sa vie à Bergame. Elle est désormais détective, spécialisée dans la recherche de personnes disparues.
Alors que les festivités des XXe Jeux Olympiques d’hiver battent leur plein à Turin, son ancienne collègue et amie, Piera, l’appelle à l’aide pour retrouver la trace de Germana, jeune éducatrice auprès des toxicomanes locaux, disparue depuis plusieurs jours. Par amitié, Anna accepte de revenir dans cette ville, pleine de souvenirs bons et mauvais.
Les recherches de la détective progressent lentement. Les deux amis proches de la disparue, Maddalena qui travaillait avec Germana, et Andrea, chargé d’encadrer les délégations sud-américaines participant aux Jeux, ont une analyse différente de la situation. Andrea pense à un burn-out, syndrome des travailleurs sociaux qui se sentent soudainement inutiles, tandis que Maddalena, dont la forte personnalité inspire méfiance à Anna, réfute toute idée d’abandon. Anna s’apprête à laisser tomber quand une piste inattendue la mène vers Elsi, une jeune Suissesse proche de Germana, qui vit dans la rue avec ses chiens.
Convaincue qu’elle peut l’aider, Anna noue avec elle une relation particulière et découvre que son amie Katharina a eu une liaison avec Franco, un toxicomane peu apprécié parmi les sans-abris et dont le corps a été retrouvé dans les eaux du Pô. Sûre que la mort de Franco et la disparition de Germana sont liées, Anna approfondit cette piste pour finalement découvrir qu’Andrea, resté très discret sur son travail d’accompagnateur, en sait plus qu’il ne le dit…
Suite des aventures de l’apprentie enquêtrice Anna Pavesi, La dernière nuit blanche réussit à nous tenir en haleine grâce à des personnages simples, humains, que l’on peut croiser tous les jours et auxquels on s’identifie facilement. Nous suivons Anna Pavesi dans l’effervescence des JO, dans un Turin pris d’assaut par les touristes et métamorphosé par la venue d’un tel événement, un Turin à deux visages, aussi, où derrière la fête se cache la toxicomanie.