Je vais mieux
Le narrateur mène une vie rangée de père de famille : un travail intéressant dans un cabinet d'architectes, une femme (Élise) qu'il a connue très jeune, deux enfants étudiants sans problèmes. Pourtant, cette existence presque banale va soudain se dérégler. Cela commence par une douleur au bas du dos qui reste inexpliquée malgré divers examens : radios, IRM, consultations diverses chez un ostéopathe, une magnétiseuse et même une prostituée. Rien n'y fait, la douleur se fait toujours plus intense, symptôme de tout ce qui dans sa vie tenait sur des non-dits, des frustrations, des ratages. Dès lors la vie du couple part en vrille : Élise lui annonce qu'elle va le quitter, un collègue se met à le harceler dans le but affiché de l'évincer, ses enfants lui reprochent de n'avoir jamais été vraiment présent pour eux. Déboussolé, il cherche un sens à ce chaos. L'épreuve du mal de dos va pourtant être une voie de rédemption. En bouleversant sa vie routinière, elle lui permet de changer enfin. Délaissant progressivement la loufoquerie de ses premiers livres, David Foenkinos aborde ici avec légèreté des thèmes graves, comme il l'avait fait dans La Délicatesse ou Les Souvenirs. Nul doute que le public qu'il a conquis avec ces deux livres aura plaisir à le suivre encore une fois.