Le Musée de l'Orangerie
" Unique en son genre " c'est ainsi que six grands intellectuels mobilisés pour sa sauvegarde qualifiaient, dans une tribune du Monde, le musée choisi et aménagé par Claude Monet pour en faire l'écrin de son chef-d'œuvre " testamentaire ". Pierre Georgel retrace et analyse dans ce petit livre - complété par deux autres de la même série - la suite de bonnes et mauvaises fortunes par laquelle la boite de pierre édifiée sous Napoléon III à l'extrémité du jardin des Tuileries passa de l'état d'orangerie à celui de musée, et d'une maigre fréquentation à une sorte de plébiscite permanent. Chemin faisant, il donne un aperçu de ce qui fait l'originalité des deux ensembles formant diptyque qui font la gloire de l'Orangerie : les Nymphéas, " asile d'une méditation paisible " offert à l'homme moderne aux " nerfs surmenés ", et la splendide Collection Jean Walter et Paul Guillaume, dont le fondateur rêvait de faire " le premier musée français d'art moderne ".