Le fil de l'horizon
Une ville au bord de la mer qui fait penser à Gênes, une obscure affaire de meurtre avec un cadavre anonyme, et un homme qui de sa propre initiative décide d'en découvrir l'identité. Mais Spino, l'employé de la morgue devenu détective, ne s'en tient pas aux apparences, il s'attache à d'autres signes ou indices d'un mystère qui échappe sans cesse. Des hypothèses se forment, on devine certaines activités clandestines, peut-être liées au terrorisme, ou à autre chose. L'enquête progresse, elle devrait atteindre son objectif, mais celui-ci, tel le fil de l'horizon, semble toujours s'éloigner dès qu'on s'en approche. Comme un rendez-vous manqué. Comme un rendez-vous avec soi-même. «Tout n'est que ténèbres, il faut avancer à tâtons», dit Spino. Reste la capacité à rire de tout cela.
Cet inoubliable roman faussement policier se construit comme une énigme qui est aussi une interrogation sur le sens des choses, sur le sens d'une vie.