Baisers de cinéma
Brillant avocat, Gilles Hector a pour père un talentueux éclairagiste de cinéma, un magicien de la lumière, un prince du noir et blanc. À sa mort, il laisse à son fils des dizaines et des dizaines de photos et de bouts d'essais d'actrices. L'une d'elles est la mère de Gilles, mais son père ne lui a pas dit laquelle...
Gilles Hector va alors se mettre à hanter les salles de cinéma, à éplucher les génériques d'époque, sans pour autant savoir s'il a vraiment envie de retrouver cette mère inconnue. Un jour, aux 3 Luxembourg, quand la projection s'achève, il découvre que sa voisine semble tout droit sortir d'un film.
Une histoire passionné ne tarde pas à naître entre eux, bien qu'elle soit mariée et mère d'un enfant - mais, pour elle, « les questions sont plus importantes que les réponses », alors pourquoi chercher à comprendre ?
Étrangement, Gilles trouve dans cette liaison un motif d'accélérer ses recherches. Un jour, aux studios de la Victorine, à Nice, il découvre toute une série de bouts d'essais qui sont autant d'indices concordants sur l'identité de sa mère...
Belle réflexion sur la lumière qui permet de voir au-delà des apparences, de faire surgir d'un visage ce qui n'apparaît pas au premier coup d'oeil, Baisers de cinéma se lit comme un roman policier. Pour se terminer sur un certain happy end, où le héros se retrouve en bonne compagnie pour enfin commencer à vivre.