Histoires à mourir de vous

Après avoir lu les Histoires à dormir sons vous, Cioran écrit à Sternberg :

* Vous dites (page 213) : "Les filles auront été mes seuls tourments, mes vrais moments consolants, et surtout l'unique hantise capable de refouler mon obsession de la mort, et de l'inutilité de toute entreprise."

* Vous accordez à la femme un statut métaphysique, une fonction vertigineuse : c'est son néant qui nous sauve, qui nous empêche de nous tuer. On comprend qu'elle soit le centre de votre livre, que son omniprésence l'anime et le justifie. Sans elle, le suicide serait obligatoire. Qu'elles sont fragiles les assises de notre existence ! L'illusion est à la base de tout. "J'ai été content de passer des heures en votre compagnie."