Le Pierrot Noir
Le gros Charles Merlin avait gâché sa vie par étourderie, explique le narrateur, son ami. Il ajoute aussitôt : « Et si je faisais un retour sur moi-même, je devais constater que mon fatalisme un peu sombre m'avait conduit [...] au même résultat. »
L'un est un enfant gâté qui croit que tout s'achète : les amis, les femmes, et, quand vient la guerre, la sécurité. Il finira mal.
L'autre semble vivre par procuration. Il préfère aider un peu tout le monde que de songer à une situation. Il est incapable d'aimer d'autres femmes que celles des autres.
Et le Pierrot Noir, au fait ? C'est le nom d'une baraque foraine d'autrefois. C'est une des images de ce roman où l'on se laisse prendre par la musique du temps, des amours perdues, de la séparation.