Sundborn, ou Les jours de lumière
Grez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus teste la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les « impressionnistes ». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrick Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de parti pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entre différents lieux - Skageng Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie.
Sundborn ou les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre. La construction du roman, qui mêle les souvenirs lointains et les impressions immédiates, est celle d'un tableau : spontanée et réfléchie, mélange subtil d'émotion et de réflexion.