Poupées crevées
Ils sont dix à passer le week-end dans cet ancien presbytère reconverti en manoir : Quentin, l'aristocrate, et Celia sa dame, Andy, le bagarreur, flanqué de Diana, Keith, le nain obèse, Giles, le riche hypocondriaque, et les trois invités américains, Marvell, " docteur " ès drogues, Skip, fils de petit Blanc assassin, et la somptueuse Roxeanne, fantasme masculin incarné. S'engage alors un huis clos grotesque et cruel où sexe et drogue sont de rigueur. À Quentin qui se proclame amoureux, le " docteur " Marvell rétorque : les sentiments ne sont que bébés morts, poupées crevées. Le plaisir règne en maître... jusqu'à l'irruption du mystérieux Johnny, vengeur invisible qui va donner un autre visage à ces poupées crevées. Une satire brillante de la " libération " sexuelle qui décrit avec un humour ravageur l'anéantissement d'une communauté qui se voudrait sadienne et n'est que dérisoire, pour la plus grande jubilation du lecteur.