Du balai !
La peur du flic, c'est, comme dit l'autre, le sentiment au monde le mieux partagé. Et voilà qu'un beau soir, c'est le flic qui prend peur. il a peur du noir. il a peur des rues désertes. il a peur du pas qui, soudain, résonne dans le vide de la rue. de la voix qui le hèle pour demander du feu. Car le tueur de flics est lâché dans la ville. il les guette à la nuit, quand ils rentrent chez eux, le travail terminé, et il les abat dans le dos. Aussi les flics mettent-ils en branle tout l'énorme appareil de l'investigation policière : fichiers, labos, interrogatoires de suspects. Les flics s'énervent. les flics se fâchent. Ce n'est plus une affaire de routine, de patience et de chance, c'est la lutte pour la vie. ce n'est pas steve carella qui dira le contraire.