Midi à Babylone
La narratrice a quarante minutes pour tout raconter. Sa vie et celle des autres. Elle souffrait de migraines. On soumet son cerveau à une machine : l'imagerie à résonance magnétique. Le livre, c'est son monologue chuchoté tandis qu'elle est à l'intérieur de cette machine aimantée.
Il y a des lieux d'abord : la Gascogne, la Toscane, et ce qu'elle appelle Babylone, l'Orient perdu. Des personnages aussi, comme Christopher, le paludier des Landes, un peu gangster. Tom et une jeune fille rousse, à Colle Val d'Elsa. La mort de la mère. Le souvenir du père, avec ses autos toujours en panne. Les destins se croisent. Des correspondances apparaissent. À sept ans de distance, deux sourires se ressemblent.
Un des secrets et des charmes de ce roman, c'est que la machine magnétique, qui cherche à capter les reflets d'une vie, ne saura jamais tout. Le cœur gardera toujours sa part de mystère.