Trois heures du matin: Scott Fitzgerald
« Quelle image surgit au nom de Francis Scott Fitzgerald ?
Le Fitzgerald de la défaite, de La Fêlure ?
L'excentrique de l'âge du jazz qui éprouve toujours le besoin de se faire remarquer et de se rendre insupportable ?
Le romancier respectueux de son art, mais qui gaspille son talent à écrire des nouvelles pour les magazines, parce que les besoins d'argent le prennent à la gorge ?
Le compagnon de Ring Lardner, de Hemingway, de Dos Passos, toujours prêt à aider les autres de ses conseils et à faire jouer son influence en leur faveur ?
Celui qui a la folie de trop demander à la vie et la sagesse de préférer l'écriture à tout le reste ?
Celui qui croit que l'on peut "tenir en équilibre le sentiment de la futilité de l'effort et le sentiment de la nécessité du combat ; la conviction de l'inéluctabilité de l'échec et pourtant la résolution de réussir" ? »
Roger Grenier.