Suzanne la pleureuse
Suzanne Rabin pleurniche, larmoie, sanglote le plus clair de son temps, sans raison apparente. « Émotionnellement instable » depuis la mort de son père survenue lorsqu'elle était adolescente, elle approche de la trentaine, mais n'arrive toujours pas à quitter sa mère et leur petite vie dans la banlieue de Tel-Aviv. Les choses changent bvrutalement lorsque son lointain cousin Naor s'installe chez les deux femmes, séduisant chacune à sa manière, et troublant définitivement le fragile équilibre de leur existence.
De crises de larmes en moments d'angoisse, Suzanne se cherche dans le miroir du beau Naor, puis se fait elle-même le chroniqueur narquois de ses petits malheurs et grandes peines. Dans une succession de scènes hilarantes, son humour grinçant fait mouche, et révèle les personnages dans toute leur humanité. Mais Suzanne la pleureuse est aussi un roman initiatique qui relève le défi de traiter un sujet grave - une jeune femme enfermée dans ses difficultés existentielles - par une irrésistible drôlerie.