Les Sœurs Clair de lune
Mondschein, en allemand, cela veut dire Clair de lune. Et c'est le nom d'une famille autrichienne chez qui un jeune Français a séjourné jadis. Il y avait là deux sœurs, Ingrid et Sophie, et leur cousine Iris. Elles l'appelaient Franzel. Elles n'ont jamais cessé, d'enchanter sa mémoire.
Quand il revient en Autriche, trente ans plus tard, Sophie, sa préférée, est mariée, mère de famille, et vit d'habitude aux Etats-Unis. Iris est morte. Ingrid, pharmacienne, est mal mariée. Sophie pousse Franzel vers Ingrid. La recherche d'un médaillon perdu lance le visiteur dans une série d'aventures sentimentales à travers les paysages de l'Autriche et de Vienne. A travers le passé aussi, représenté, par l'étrange dramaturge d'autrefois, Ferdinand Raimund.
Il y a un côté féerique dans des événements qui entraînent Franzel, dans les figures qui s'entrecroisent, les jeux plus on moins innocents, les boissons et les baignades, la pâleur lunaire de la chair pendant une éclipse de Soleil, le dédale des extravagances. Chaque phrase est un univers que nous offre le miracle de l'écriture.