Par une nuit où la lune ne s'est pas levée
En 1978, une jeune Française se rend à Pékin pour étudier le chinois. Elle rencontre bientôt un jeune Chinois, de père français – ce père était un sinologue réputé – qui lui fait découvrir la culture chinoise. Il ne tarde pas à lui révéler sa préoccupation secrète : retrouver la partie manquante d’un mystérieux manuscrit, découvert par son père et rédigé dans une langue inconnue, dont il n’a pu traduire jusque-là que le début de la première phrase : « Si par une nuit où la lune ne s’est pas levée… »
Ce manuscrit se présente sous la forme d’un rouleau de soie, dont il manque malheureusement la moitié. Selon la légende, il aurait été remis à ses disciples par le Bouddha en personne…
À partir de là, aux côtés des deux étudiants, le lecteur va découvrir page après page l’incroyable odyssée du manuscrit, depuis le moment où il quitta les mains de Bouddha jusqu’à sa confiscation par le régime maoïste. Une aventure tragi-comique pleine de rebondissements, dont le moins étonnant n’est Spas la crise de folie qui s’empara de Pu Yi, le « dernier empereur », au cours de son départ pour l’exil, et qui marque un tournant décisif dans l’histoire du rouleau de soie…
Entre amour et aventure, fiction et faits authentiques, servi par la solide érudition de l’auteur en matière d’histoire et d’art chinois, Par une nuit où la lune ne s’est pas levée confirme le talent de Dai Sijie.