Olalla des Montagnes et autres contes noirs/Un chapitre sur les rêves
Olalla, héritière d'une race dégénérée, sinon maudite, se refuse à perpétuer les tendances perverses de ses ascendants ; Markheim décide de briser sa fatalité intérieure en expiant, et Janet, pauvre âme possédée par le diable, marque à jamais le ministère du jeune révérend Murdoch Soulis...
Inspirés à Stevenson par les brownies, ses lutins intimes, ces contes sont d'une grande intensité, pleins de passions, de pittoresque et de péripéties. Contes noirs et fantastiques, ils sont aussi portés par l'ambiguïté et l'inquiétude, et Stevenson, sous couleur d'amuser son public, n'en poursuit pas moins sa réflexion sur l'autonomie et la responsabilité humaines. C'est toujours le même douloureux mystère, celui de la complexité, de l'hétérogénéité de l'âme humaine, celui, essentiel, du motif narcissique et angoissant du Double.