À mon juge
Tout le monde a parlé d'un crime inexplicable, on a dit que la victime n'avait pas d'ennemis. C'est faux et je tiens à le justifier, car un meurtre gratuit me paraît plus horrible encore que celui que j'ai commis. Moi je n'ai pas tué à l'aveuglette. Je dis simplement que derrière ce crâne fendu sur le pare-chocs de ma Renault 4, il y a une histoire qui commence il y a trois ans et qui va jusqu'au prochain crime, celui que je m'apprête à commettre.
Récit de vengeance enlevé qui nous promène de Milan à Amsterdam, À mon juge est aussi une critique implacable de la finance internationale, du blanchiment de l'argent sale et de la piraterie informatique.
Dans ce monde désenchanté où le cynisme est roi, politique et économie s'infiltrent partout et exercent leur influence sur la vie, sur les corps. Elles seules ont le pouvoir de « faire vivre et laisser mourir ».