Le Bonhomme de neige
Oslo, novembre 2004, première neige. Un bonhomme de neige apparaît mystérieusement dans le jardin de la famille Becker. La nuit même, Birte, la mère, disparaît, laissant pour seule trace son écharpe rose autour du cou du bonhomme de neige.
Flash-back : dans les années 1980 à Bergen, une femme est retrouvée coupée en morceaux. Gert Rafto, le policier chargé de l’affaire, talentueux, ambitieux, enquête en solitaire, suit la piste du meurtrier, qui le convoque… et disparaît.
Katrine Bratt, originaire de Bergen, est intégrée à l’équipe de Harry Hole. Belle, l’esprit vif et tranchant, efficace, elle constitue les dossiers ou rapports que Harry Hole n’a jamais pris la peine d’écrire à ses supérieurs, notamment celui mettant en lumière le nombre accru de disparitions de femmes en Norvège. Les commissariats ne mettant pas leurs affaires en commun, cette augmentation est jusqu’ici passée inaperçue.
Le point commun de ces disparitions : toutes ces femmes sont mariées, mères de famille, et on ne retrouve pas leur corps, ou juste une partie. C’est le cas pour Sylvia Ottersen, la seconde femme à disparaître durant cet hiver 2004, dont seule la tête est retrouvée, trônant sur le corps d’un bonhomme de neige…
Jo Nesbo revient ici aux fondamentaux des thrillers d’action. Dès les premières pages, le lecteur est accroché par ce mystère sanglant. Puzzle effrayant, enchevêtrement de poupées russes sanguinolentes, Le bonhomme de neige promet une lecture pleine de surprises. À travers les yeux fatigués de Hole, nous évoluons dans un monde où la paranoïa semble être la première des protections et où il faut se méfier des moindres apparences…