Le vent et la lumière
Ce jour-là, sur une plage du Nord, les choses avaient commencé dans le vent et s'étaient achevées dans la lumière. Ce jour-là, Eugénie quitte l'atelier où elle sculpte, chez elle, à l'Hurtebise, et rejoint sur une barque Cyril. Elle se noie et l'atelier s'éteint. Geste délibéré ou mauvaise appréciation des éléments ? C'est ainsi que commence ce roman, un jour funeste, sur la terre des contraires et des débordements. C'est ainsi qu'Eugènie ouvre la voie à sa fille afin qu'elle se libère et révèle enfin son juste statut d'héroïne dans l'histoire, elle qui aura longtemps l'air de tout sauf d'une héroïne. Cyril, le fondeur, l'homme sombre et brûlant, l'exceptionnel chasseur à l'arc, ne s'y trompera pas et lui apportera son aide. L'atelier resté des années fermé, un jour, enfin, reprendra vie. Masculin et féminin, temps et paysage se lient, se choquent, se mêlent, se froissent. Un réel mystère autour des protagonistes, hypnotique, sensuel et fascinant.