Le cheval/Albert
Le cheval :
Un cheval est chahuté par ses pairs car il est vieux. Il l'a été par les hommes car il est pie. Car il est différent. Pourtant, il possède une histoire extraordinaire : de son rôle de monture du prince Nicolas à la vitesse hors-norme qu'il pouvait atteindre, le récit de son passé force le respect.
En donnant la parole à ce cheval, Tolstoï évoque la décrépitude de la vieillesse, et prouve qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Albert :
Délessov rencontre Albert, un sans-abri alcoolique, qui s'avère être un violonniste talentueux.
Touché par sa musicalité, Délessov décide de l'héberger et tente en vain de remettre sur pied cet homme qui fut un musicien prestigieux et respecté de tous, avant de sombrer dans l'alcool.
Deux récits, deux prodiges déchus. Tolstoï rappelle avec poésie qu'il est parfois impossible de lutter contre certains éléments, tels que la vieillesse ou l'alcoolisme, et soulève l'absurdité de la distinction de valeur faite entre humains et animaux.