Légendes du je, récits, romans (sous étui)
«... Le roman et la vie se confondent, ma vie est une Narration tantôt vécue tantôt imaginée et si un journal américain m'a donné le nom de collectionneur d'âmes, c'est que je ne cesse de faire mon plein de je innombrables, par tous les pores de ma peau...» Romain Gary, La nuit sera calme, 1974. «Malheureusement, Madame Rosa subissait des modifications, à cause des lois de la nature qui s'attaquait à elle de tous les côtés, les jambes, les yeux, les organes tels que le coeur, le foie, les artères et tout ce qu'on peut trouver chez des personnes très usagées. Et comme elle n'avait pas d'ascenseur, il lui arrivait de tomber en panne entre les étages et on était tous obligés de descendre et de la pousser, même Banania qui commençait à s'éveiller à la vie et à sentir qu'il avait intérêt à défendre son bifteck.» Émile Ajar, La Vie devant soi, 1975.