La Monnaie vivante
«Essai littéraire et philosophique. Depuis le milieu du siècle dernier, des anathèmes ont été lancés au nom de la vie affective contre les ravages de la civilisation industrielle. Imputer aux moyens de production une action pernicieuse sur les affects, c'est, sous prétexte de dénoncer son emprise démoralisante, lui reconnaître une puissance morale considérable. D'où lui vient cette puissance ?»
Telle est la question qui traverse de part en part cet essai. L'auteur interroge d'autres écrivains en les citant, illustrant ainsi sa propre pensée. Sade, mais aussi Fourrier, Stendhal, Nietzsche s'expriment sur le processus même de l'émotion voluptueuse lorsque le corps est perçu comme monnaie vivante, objet de troc ou vecteur fantasmatique.