L'avare
Harpagon n'a qu'une obsession : posséder de l'argent et n'en pas dépenser. Il n'a de cesse de soupçonner son entourage ; il impose à ses enfants des mariages avec des individus qui ont pour qualité d'être fortunés. Mais un jour sa cassette, son magot, son trésor disparaît. Il remuera ciel et terre pour le retrouver.
Dans L'Avare, l'argent est le nerf de la guerre. Il détermine les êtres, qu'ils soient vieux ou jeunes, riches ou sans le sou, avares ou prodigues, et s'insinue au coeur des rapports humains. Cette grande comédie créée en 1668 met en scène un univers où tout n'est que contrats et où tout a un prix : manger, boire, se vêtir, aimer, ne pas mourir ; un monde où les sentiments filiaux sont sapés par le vice pathologique d'un homme qui n'est pas seulement avare, mais aussi convoiteux et paranoïaque. Et le vice a peut-être le dernier mot.