La vérité en peinture
Disons que, pour m'en tenir au cadre, à la limite, j'écris ici quatre fois autour de la peinture. Quatre fois, dira-t-on autour de la peinture, donc dans les parages qu'on s'autorise, c'est toute l'histoire, à contenir comme les entours ou les abords de l'oeuvre : cadre, passe-partout, titre, signature, musée, archive, discours, marché, bref partout où on légifère en marquant la limite, celle de la couleur même. Du droit à la peinture, voilà le titre ambitieux auquel j'aurais voulu accorder ce livre, son trajet autant que son objet, leur trait commun, qui n'est autre, ni un ni indivible, que le trait lui-même. JD.
Cet essai s'organise en quatre parties. Le philosophe analyse le discours sur la peinture à la lumière de penseurs tels que Hegel, Heidegger Kant ou Platon, il se penche sur le contrat qui lie le trait phonique au trait graphique et étudie de façon plus générale les entours et les abords de l'oeuvre picturale (signature, musée, titre, discours).