A feu et à sang : Carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers
« Quand on est dans la m… jusqu’au cou, il ne reste plus qu’à chanter », disait Beckett. J’ai donc écouté son conseil.
Au début de cette campagne électorale de 2012, qui promettait d’être dure, j’ai décidé de tenir un journal qui me permettrait de prendre la bonne distance avec une course à la présidentielle s’annonçant sombre et violente.
Notre pays a traversé une série de crises inédites qui nous a laissés anéantis au terme d’un quinquennat troublé. Mais les protagonistes de cet incroyable roman m’ont offert, malgré eux, des anecdotes surréalistes qu’il serait dommage d’oublier, des motifs de colère qu’il serait malhonnête de taire, et aussi de bons fous rires…
Au détour des chemins de cette dernière campagne, me revient aussi en mémoire ce que j’ai vécu, plus tôt, sous l’ère Chirac. Souvenirs, souvenirs…
Je ne cache donc rien de ce qui peut se dire, ou pas. Hélas, comme ce qu’elle décrit, ma plume était à feu et à sang. Roselyne Bachelot