Le Monde comme volonté et comme représentation
Cette édition Quadrige est la reprise de l'édition reliée parue en 1966 aux Puf et dont la 14e édition est parue en 1996.
L'année du centenaire de sa mort 1960, des articles parus, la plupart considérait les publications du "vieux solitaire, irascible et grincheux" philosophe comme n'ayant plus qu'un intérêt historique d'autant que peu de textes étaient disponibles en français. L'avenir les détrompa. D'où l'intérêt de cette traduction qui permet de redécouvrir l'oeuvre et la pensée de Schopenhauer, initiateur entre autres de Nietzsche, Thomas Mann, André Gide, sans compter les "admirateurs" actuels.
Lors de la première publication de l'ouvrage son auteur n'avait pas trente ans, les éditions suivantes ont été augmentées de commentaires qui parfois trahissent davantage la maturité et même la vieillesse d'où les critiques de "philosophe grincheux et solitaire"... Sa philosophie n'est pas celle d'un système mais davantage une vision intuitive augmentée au fil des années, qu'on accepte ou qu'on rejette, dont l'enseignement se rapproche de celui d'Epicure.
Cet ouvrage est l'un des plus grands classiques de la philosophie à l'égal de la "Critique de la raison pure" de Kant.