Servir l'écriture sainte comme parole de Dieu
L'interprétation théologique et spirituelle de l'Écriture procède du passage incessant de l'Ancien au Nouveau Testament. Une telle lecture s'inspire de la liturgie : lex orandi, lex credendi. Il faut lire comme l'on croit. Une interprétation brillante et vivante.
Le rapport entre l'Ancien et le Nouveau Testament marque l'acte de naissance du Christ dans l'esprit et dans le corps du croyant chrétien. Nous participons en effet déjà de la plénitude que nous obtient la victoire de Jésus Christ en son incarnation, sa mort et sa résurrection sur le péché et sur le mystère de l'iniquité, sans que nous soyons encore nous-mêmes passés de ce monde au Père.
La théologie johannique et le Nouveau Testament, n'en déplaise à certains, ne sont pas empreints d'un " dualisme moral et religieux " qui expose à l'antijudaïsme ni à l'antisémitisme. Si l'Évangile est antisémite, il n'y a plus d'Évangile. Et si l'étude de l'Écriture est l'âme de la théologie selon le voeu de la constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II, dualisme religieux et antijudaïsme sont tenus sous le contrôle de cette théologie inspirée par la Parole de Dieu.
Les deux parties de l'ouvrage articulent l'Ancien Testament à la lumière du Nouveau et le Nouveau Testament à la lumière de l'Ancien.