Le Silence de ma mère
On croit que la mort éloigne, mais c’est le contraire : la mort rapproche. C’est un peu comme si en parlant de ma mère avec Anne, en repensant à elle sans cesse, je l’aimais plus et, en l’aimant plus, je la faisais revivre.
Une enfance dans les années cinquante au sein d’une famille placée sous l’ombre tutélaire d’un père passionné de littérature et d’une mère à la fois crainte et admirée, peintre prometteuse tour à tour fantasque et ombrageuse. Les instants du passé remontent à la surface, entre la maison familiale au charme baroque de Neauphle-le-Château et les incursions dans le Saint-Germain-des-Prés de l’époque.
Un récit intimiste et cathartique sur les non-dits et les zones d’ombre d’une figure maternelle énigmatique. Une élégie à la mère disparue qui dessine le puzzle d’une enfance de l’après-guerre.