Piste noire
Le capitaine de police Rocco Schiavone est romain jusqu'au bout des ongles : snob, malin et plein d'esprit mais un peu ronchon, et surtout doté d'un sens de l'humour très noir. Il ne jure que par Rome, qu'il considère comme une partie de lui-même. Mais à la suite d'une faute professionnelle, Schiavone se voit muter dans le Val d'Aoste, à son grand désespoir. Son adaptation en province, qu'il vit comme un exil, est un mélange cocasse d'horreur et de malentendus. Il déteste l'hiver, la neige, les moon boots, et il a une aversion pour ses nouveaux collègues, qu'il considère comme des ploucs. Rocco préférerait perdre un pied à cause du froid plutôt que de quitter ses Clarks adorées... mais il adore résoudre des crimes. Quand un corps est découvert au beau milieu d'une piste de ski, horriblement écrasé sous une déneigeuse, Rocco est rapidement freiné dans son enquête à cause de son ignorance de la région, de ses coutumes et de ses habitants. Qu'à cela ne tienne, il s'en va affronter les pistes glacées, interroger tous les moniteurs de ski et guides alpins possible, mais aussi puiser du réconfort auprès de quelques jeunes femmes du coin qui lui réservent un accueil chaleureux. Cette vie montagnarde lui en coûtera, surtout lorsqu'un ou deux autres cadavres viendront se rajouter, mais rien ne rassérène autant Rocco Schiavone qu'une bonne enquête.