Bon à tuer
Corrado de Angelis et Roberto de Palmieri sont deux écrivains que tout oppose. Le premier, neurochirurgien, doit son succès à la qualité de ses textes qui ont su redonner au genre du roman policier ses lettres de noblesse. De Palmieri est quant à lui un auteur vedette qui ne rate pas une occasion de faire le buzz et passe son temps sur les plateaux de télévision pour le plus grand plaisir de ses milliers de fans, et ce malgré la piètre qualité de ses romans. Les maisons d'édition de De Angelis et Palmieri ont passé un accord diabolique : les deux auteurs sortiront leur nouveau polar le même jour à la même heure, et un prix sera décerné à qui vendra le plus de livres. La compétition sera lancée en grande pompe, en direct à la télévision. Mais, le grand soir, rien ne se passe comme prévu, et De Angelis disparaît quelques minutes après avoir quitté plateau. Le mystère s'épaissit lorsque débute une série de meurtres imitant à la lettre les crimes des thrillers de l'écrivain disparu.
Une véritable chasse à l'homme commence alors, car tout porte à croire que De Palmieri, jaloux et souffrant d'un indéniable complexe d'infériorité, est coupable. Mais la réalité est bien différente et, comme dans chaque roman de Paola Barbato, insoupçonnable.