La Solitude est un cercueil de verre
1949, Venice, Californie. Une série de meurtres étranges perturbe le quotidien de la ville, et en particulier le narrateur, un jeune écrivain en mal de succès. Par une nuit d'orage, dans un tramway bringuebalant, une voix avinée murmure cette phrase énigmatique à son oreille : « La solitude est un cercueil de verre. » Quand il se retourne, le tram est vide. Et, en contrebas dans l'eau sale du canal, le corps d'un vieillard se balance, enfermé dans une cage aux lions. Persuadé d'avoir entendu l'assassin, le narrateur commence sa propre enquête. Il interroge les habitants de Venice, des personnages étranges et décalés : la vieille dame qui vend des canaris inexistants, l'ancienne star du muet, le directeur du cinéma sur l'eau ou encore la tenancière du stand de tir.
Mettant à l'épreuve son imagination fertile de jeune auteur, le détective amateur débrouillera l'énigme et découvrira l'insolite mobile du tueur.