Amour, Prozac et autres curiosités
« Trois sueurs - sortes de Brontë d'Almodovar carburent aux antidépresseurs. Cristina, la nympho "affamée de tendresse", croque les hommes et avale de l'ecstasy avec la boulimie du désespoir. Rosa, la directrice financière, ressemble aux personnage de Bret Easton Ellis : bardée de marques de luxe, le vice et la folie en moins. Ana, enfin, la mère de famille rangée, ne supporte son existence naphtalinée qu'en somnambule de la vie, droguée aux somnifères. Pas de quoi se tordre de rire. Et pourtant. Dans un style où l'humour se déguste comme un sushi, cru et épicé, la signora Etxebarria, encensée par la critique hispanique, réalise une radioscopie sardoniquement pessimiste mais émouvante de la société de l'après movida. On s'amuse comme dans un Dorothy Parker, on s'enthousiasme toujours de suivre les aventures de ce trio "brétéchien". Ça vous touche avec la justesse de banderilles plantées là où ça fait mal. » - Laurence Haloche, Madame Figaro
« En Espagne, Cristina, Rosa et Ana, les trois sueurs du roman de Lucia Etxebarria sont aussi célèbres que les héroïnes d'Almodovar. Leur histoire est drôle, déjantée, cinglante. À lire. Vite. » - Elle