Les Fleurs du Mal
Un mois avant l'accident cérébral qui le réduit au silence, Baudelaire écrit à sa mère : " Dans ce livre atroce, j'ai mis tout mon cœur, toute ma tendresse, toute ma religion (travestie), toute ma haine " (février 1866). Journal intime d'une âme déchirée, Les Fleurs du Mal sont d'aujourd'hui : poèmes courts, images de la ville, provocations même parlent à notre sensibilité. " Ah ! vous comprenez l'embêtement de la vie, vous ! ", s'écriait Flaubert (1857). Organisé dans l'esprit des nouvelles instructions, le parcours proposé envisage les différents aspects du genre poétique : ressources du langage, place de l'artiste, thématiques amoureuse et métaphysique. Le procès pose la question de la censure et de l'immoralité en littérature. Quant à la réécriture, Baudelaire lui-même y invite par ses poèmes en prose.